Le projet


De tous temps, les humains ont utilisé les ressources mises à la disposition dans leur environnement pour se soigner, manger ou s’embellir. La nature produit toutes sortes de matières végétales, minérales ou animales permettant d’atteindre ces buts. Les manuscrits anciens contiennent de vastes quantités d’informations sur ces sujets, et il n’est pas impossible qu’ils puissent encore receler des secrets qui pourraient avoir des incidences sur la recherche de solutions aux défis sanitaires et médicaux actuels.

Ce projet se situe dans la perspective ‘Un monde, une santé‘. Il s’intéresse en effet autant à la santé humaine, animale ou environnementale. Les pharmacopées anciennes étudiées comprennent des préparations traitant autant de maladies humaines qu’animales. Ces pharmacopées utilisent des ingrédients (végétaux, minéraux, animaux) issues de la biodiversité environnementale comme source potentielle de molécules thérapeutiques, biodiversité qu’il est donc important de protéger si nous voulons continuer à bénéficier de ses bienfaits.

Pour étudier ces manuscrits, nous nous appuyons sur un vaste réseau interdisciplinaire de chercheurs et d’acteurs de la société civile, tous passionnés par cette perspective de lier le passé et le futur. Il s’agit donc d’apporter de la connaissance moderne sur des préparations élaborées et décrites dans ces manuscrits anciens. La question que nous posons alors est de savoir comment exploiter rationnellement ce vaste vivier de solutions potentielles pour servir la science de demain. Comment concilier passé et futur pour imaginer des stratégies de soins innovantes et/ou adaptées à des situations ou contextes différents ?


Le projet IRGAP a été animé par :

Véronique Pitchon

UMR7044
5 allée du général Rouvillois
67083 Strasbourg
E-mail : pitchon@unistra.fr

Pierre Fechter

UMR7242
300 boulevard Sébastien Brant
67412 Illkirch
E-mail : p.fechter@unistra.fr


Notre objectif

Apporter de la connaissance moderne sur des préparations élaborées et décrites dans des manuscrits anciens. Peut-on en tirer des leçons sur des mécanismes de soins ? Comment concilier passé et futur pour imaginer des stratégies de soins innovantes et/ou adaptées à différentes situations ou contextes ?